HANDICHRIST

Pêle-mêle, tout et rien
 
PortailS'enregistrerConnexionFAQCalendrierAccueilRechercher
 

 le S.R.A.S.

Aller en bas 
AuteurMessage
Admin

Admin


Féminin Messages : 24184

le S.R.A.S. Empty
MessageSujet: le S.R.A.S.   le S.R.A.S. Icon_minitime20.02.13 19:56

Coronavirus
Pourquoi le SRAS nous fait peur?

« Nous surveillons la situation et nous sommes prêts à agir ». Le Dr
Vincent Enouf se veut rassurant pour la France. Le responsable adjoint
du centre national de référence sur la grippe à l’institut Pasteur
connaît bien ce virus. Mardi dernier, un britannique a succombé au
coranvirus NCoV, une souche proche du Syndrome respiratoire aigu sévère
(Sras).
Le week-end dernier, l’Organisation mondiale de la santé
(Oms) recommandait aux Etats membres de « rechercher la présence
éventuelle du nouveau coronavirus chez des patients présentant des
pneumonies inexpliquées, ou qui souffrent de maladie respiratoire aiguë
inexpliquée avec des complications et qui ne répond pas au
traitement » .

Depuis l’automne 2012, 12 cas ont été répertoriés (5 en Arabie
saoudite, 2 en Jordanie, 4 au Royaume-Uni, 1 en Allemagne) dont six sont
morts.
La plupart des personnes infectées vivaient au Moyen-Orient
ou y avaient séjourné. L’un d’eux est retourné en Grande-Bretagne et a
contaminé un membre de sa famille. Les autorités sanitaires des
différents pays ne manifestent pas d’inquiétude même si l’hypothèse
d’une transmission interhumaine de ce virus est suivie de près.

L’Oms n’est pas en état d’alerte mais personne ne souhaite pas
revivre la panique de 2003. Car le Sras restera comme la première
maladie grave transmissible à émerger au XXIe siècle. Partie de la
province du Guangdong
en Chine en 2002, l’épidémie se répand en 2003 dans le monde laissant
dans son sillage 8000 cas et 800 morts. Isolement, mise en quarantaine,
l’état d’alerte déclenché par l’Oms permet de circonscrire l’agent
meurtrier.
Le coupable est rapidement identifié. La chauve-souris
insectivore est e réservoir animal ; mais c’est la civette, l’hôte
intermédiaire, qui transmet le virus à l’homme. Les marchés de Hong-Kong
et du sud de la Chine regorgent de ce petit animal sauvage.
Un agent
qui se transmet ensuite d’homme à homme par des gouttelettes de salive.
Les avions, les aéroports internationaux donnent l’occasion au virus de
voyager.

Le patient qui a contracté le Sras souffre d’une forme
de pneumopathie. Fièvre, toux sèche, difficultés respiratoires, douleurs
musculaires, diarrhées, le Sras a une durée d’incubation d’une dizaine
de jours. Son taux de létalité, selon l’Oms, est 15% et peut dépasser
50% chez les plus de 65 ans.

En 2003, grâce au travail coordonné
par l’Oms de plusieurs laboratoires dont l’Institut Pasteur, un test
diagnostique du Sras est mis au point. Mais les propriétés du virus, la
façon dont il a franchi la barrière des espèces restent à ce jour
inconnues.
Revenir en haut Aller en bas
http://handi-christ.forumactif.com
 
le S.R.A.S.
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
HANDICHRIST :: MEDECINE :: Médecine, au cours de la vie-
Sauter vers: